Seeing in the dark, to distinguish evil .... Regarder dans le sombre, pour distinguer le maléfique ...
Raven (or maybe magpie) feather |
“The raven is (…) a messenger of the more unknown, the
darker, less shining, and more invisible side of the great god. Melancholy,
deep thoughts, and evil thoughts are very close to each other; the effect of
loneliness is both a precondition for possession by evil and, for exceptional
people who know how to behave in it, a precondition for reaching the inner
center. The raven might lead either to possession by evil or into essential
inner realizations which are always the dark side of the sun god, that is, thoughts
not dominant in collective consciousness at the moment, which the collective
would look upon as evil. Whenever someone leaves the collective and goes alone
into his own depths, he or she will bring up new contents which will be
disturbing to the light, lazy attitude of the ruling conscious attitude. Then
the question becomes whether they are really evil or just the dark realization
needed for that time.”
Marie-Louise von Franz analysing the fairy tale “The giant who didn’t have his heart with him” in “Shadow and Evil in fairy tales”.
Looking into the darkness, collecting dark feathers. |
Translation :
C'est maintenant le troisième automne que je me prépare pour la descente vers les ténèbres de l'hiver, en recherchant les significations symboliques de cette saison, en lisant, en écrivant, en écoprinting, en dessin ...
Le 1er automne, j'ai décidé de «descendre dans l'obscurité», le 2ème automne, j'ai travaillé à «amener la lumière dans l'obscurité».
Cette année, j'apprends à distinguer le Mal qui se cache dans les ténèbres, comme l'écrit Clarissa Pincola Este: "Les ténèbres en elles-mêmes ne sont pas mauvaises. C'est ce qui habite les ténèbres qui peut être mal. Il faut pouvoir voir dans le sombre, pour pouvoir distinguer le mal. "
«Le corbeau est (…) un messager du côté le plus inconnu, le plus sombre, le moins brillant et le plus invisible du grand dieu. La mélancolie, les pensées profondes et les mauvaises pensées sont très proches les unes des autres; l'effet de la solitude est à la fois une condition préalable à la possession par le mal et, pour les personnes exceptionnelles qui savent s'y comporter, une condition préalable pour atteindre le centre intérieur. Le corbeau peut conduire soit à la possession par le mal, soit à des réalisations intérieures essentielles qui sont toujours le côté obscur du dieu soleil, c'est-à-dire des pensées non dominantes dans la conscience collective pour le moment, que le collectif considérerait comme le mal. Chaque fois que quelqu'un quitte le collectif et va seul dans ses propres profondeurs, il ou elle fera apparaître de nouveaux contenus qui dérangeront la lumière, l'attitude paresseuse de l'attitude consciente dominante. Ensuite, la question devient de savoir s'ils sont vraiment mauvais ou simplement la sombre réalisation nécessaire pour ce moment."
Marie-Louise von Franz analysant le conte de fées
«Le géant qui n’avait pas son cœur avec lui» dans «Shadow and Evil in fairy
tales».
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